Encore un réveil en pleine nuit ! Progressivement cela devient une habitude. Me lever à 2h ne me pose (presque) plus de problème, je suis rodé.
J'arrive au lac de Pormenaz un tout petit peu avant l'aube. Un long banc de brume me cache le Buet et les Fiz.
Les deux leçons de la journée:
1- Croire en la chance et adopter un comportement de chasseur sioux dès que l'on arrive sur un relief: tertre, col, ligne de crête, à l'entrée d'une combe ... de manière systématique. Aujourd'hui j'ai fait fuir des chamois à trois reprises uniquement parce que je ne croyais pas qu'il pouvait s'en trouver juste derrière ce petit collu du point 1889, à 30 mètres à peine, ou bien derrière la bosse sous le lac ou encore juste derrière ce gros rocher (à moins de 20 mètres) derrière lequel j'aurais pu me cacher très facilement. Au lieu d'approcher en rampant et de jeter un oeil discret de l'autre côté, je suis arrivé "en mode rando" (un vrai débutant !), comme un chien dans un jeu de quilles. Ils se sont aussitôt éparpillés comme une vollée de moineaux.
Heureusement j'ai tout de même réussi à prendre quelques photos, mais soit de loin, soit dans la précipitation, alors que j'aurais pu tirer de beaux portraits. C'est vraiment rageant. Mais ce n'est que partie remise.
2- D'après les photos des moutons, il semblerait que pour obtenir des images bien piquées, qui claquent vraiment, il faille fermer le diaphragme au moins à f/8. Ce n'est qu'une première impression. A confirmer.
Écrire commentaire