Mercredi matin tôt, je monte en direction des chalets de Chailloux, par un itinéraire "hors-piste", depuis le parc Merlet, pour tenter de découvrir de nouvelles places de chant. Mais je ne trouve rien.
Arrivé sur mon secteur "habituel" je remarque des traces dans la neige fraîche qui indiquent que les tétras ont inauguré une nouvelle arène à 150 m environ de la précédente qui ne semble plus fréquentée que par un seul coq qui , à en juger par les traces, n'effectue plus que le minimum syndical. Je repère donc un nouvel endroit pour m'installer.
Je redescend, puis en fin d'après midi, je remonte, lourdement chargé car j'ai pris la bâche pour m'abriter des intempéries. En effet, dès le départ, j'essuie une averse de grésil qui blanchit le sol. Mais ensuite le ciel se dégage et la nuit s'annonce claire. Je profite de la pleine lune pour tenter quelques photos à main levée.
Au matin, les coqs me réveillent de plus en plus tôt: cette fois il est 4h45 lorsque les premiers cris et chuintements retentissent. J'attends le lever du soleil. Hélas, les tétras sont retournés sur la place de chant initiale. Je suis beaucoup trop loin. Et, encore une fois, la parade cesse avant l'arrivée du soleil.
Après le petit déjeuner (eau chaude + dosette de lait concentré sucré), je fais un petit tour du propriétaire car j'avais repéré une trace de blanchot. Je monte jusqu'à l'arête sommitale un peu à l'ouest de la Pointe de Lapaz et redescends par l'Aiguillette et l'antécime ouest.
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