Hé oui, en ce printemps 2016, les oiseaux sont au sol (ou bien les pieds dans l'eau), et ce sont les êtres humains qui volent ! Heureusement, deux ou trois exceptions remettent un peu d'ordre dans tout ce bazar.
En détail et dans le désordre:
J'ai réussi une approche sur un "pinson des arbres" (Fringilla coelebs), BEAUCOUP moins farouche que les tétras lyre en parade !!!
Si l'on en croit TV Mountain et le forum de skitour, le pays du Mt Blanc sert actuellement de cadre au tournage d'un film, ce qui occasionne des déposes en hélicoptère sur différents sommets (grâce à une dérogation délivrée par le préfet ??), et génère quelques grincements de dents chez les pratiquants de la montagne.
J'ai donc été moi aussi témoin de 5 ou 6 rotations d'un hélico (de Savoie Hélicoptères) qui a déposé des "wingsuiters" (Véronique les appelle des "chauve-souris", peut-être à cause de leur combinaison de batman !!) au sommet de l'Aiguille de Varan. Quelques minutes après que l'hélicoptère soit descendu, je voyais passer les "hommes volant" juste au-dessus de l'arête de la Chalavreu.
Un jour de météo médiocre, je voulais tout de même absolument "sortir". Je suis donc allé faire mes premières photos du cincle plongeur qui habite sur la petite rivière qui coule à 150 m de chez nous (l'Ugine). Les photos sont loin d'être géniales, à cause notamment d'un soucis de balance des blancs déréglée et d'un cincle à la poitrine plus grisouille que vraiment blanche.
Je suis aussi allé bivouaquer (en repérage sur un site que j'espérais prometteur), avant de descendre dans la Drôme, au Festival de l'open canoë. Nous y avons croisé rapidement Philippe Rydin avec qui nous avions fait un stage sur la Durance en 2011. Et surtout, nous y avons vendu notre canoë, à un "faux-marseillais" (sans accent). En effet, depuis notre dernière descente sur le Guiers, la peur des rapides a pris le pas sur le courage de Véronique et notre fier Gumotex Scout est resté à la cave. Nous avons donc décidé de le vendre et ce Festival sur la Drôme fut l'occasion de partager avec notre acheteur (et son fils de 9 ans) une descente de la Drôme (avec un débit estival de 8m3/sec, remonté à près de 30 m3/sec depuis grâce à la pluie), entre Ste Croix (6 km en aval de Die) et Mirabel et Blacons, soit environ 25 km de navigation, avec quelques jolis rapides, des vagues, et un chavirage dans un virage où la rivière avait un peu creusé la berge. La Drôme faisait partie de ma liste des rivières à descendre et malheureusement, je n'ai jamais osé y aller avec Véronique. Ce fut une belle partie de plaisir partagé avec Richard et Ryan, même si la fatigue s'est bien faite sentir pendant la dernière heure.
Et dans cette vidéo piochée sur le site du festival, on aperçoit Aurélien Rateau, (à 4'34) qui était stagiaire avec nous sur la Durance à l'été 2011. Aujourd'hui il est moniteur (comme Philippe), mais il n'est pas qu'un simple moniteur de canoë - kayak ou un "guide de rivière", c'est une sacrée tête, ... et ... un sacré rigolo aussi: regardez ce petit spot publicitaire. Je me souviens de ses récits le soir au camping au bord de la Durance: il avait déjà fait quelques descentes de rivières assez aventureuses, notamment en Amérique du Sud, où les principales difficultés rencontrées avaient été d'ordre ... diplomatico-policières !! Bref, je vous invite vivement à aller visiter le site de son équipe: "Naviguons ensemble sur les rivières d'Europe".
Hé oui, Véronique vient de comprendre que nous n'en avons peut-être pas tout à fait fini avec le canoë ! (Mais avec un moniteur, ou sur l'étang de Thau,ça ira !)
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