Les oiseaux "d'en bas"

Une nouvelle fois cette année 2017, j'ai été empêché d'aller en montagne. Malgré tout, difficile pour moi de rester trois semaines sans faire de photos, le déclencheur c'est une vraie drogue !

Voici donc quelques images, réalisées dans la cour, en bas de chez moi, confortablement installé dans le fourgon, emmitouflé bien au chaud dans un duvet.

Ce qui m'a donné l'idée de descendre faire des photos dans la cour ? L'observation, depuis la fenêtre de la cuisine, d'un oiseau aux belles couleurs, un peu plus gros que les habituels moineaux et mésanges: le grosbec casse-noyaux. Voilà un nom qui décrit parfaitement l'oiseau, puisqu'il porte un bec impressionnant et que la musculature de ses mandibules lui permet d'ouvrir des noyaux de cerises ou même d'olive, pour en manger l'amande.

Les images ne sont pas très lumineuses, à contre-jour sur un fond de ciel voilé un peu laiteux. J'ai donc joué de la sur-exposition.

Ensuite c'est une petite mésange bleue qui s'est présentée devant l'objectif, sur fond de ciel bleu cette fois.

Quelques jours après, lors d'une petite balade aux Ilettes, je remarque un véritable chantier: des arbres rongés, tombés à terre et littéralement dévorés sur place, des copeaux jonchent le sol. J'avais bien lu quelques écriteaux qui indiquaient la présence de castors sur les rives de l'Arve. Mais cette fois, c'est flagrant, ils viennent se nourrir ici. Je repère aussi deux "toboggans" qui leur permettent de se mettre à l'eau. 

Aussi sec, je décide de venir affûter. Je sais bien que les castors ont un mode vie essentiellement nocturne. Mais je sais aussi qu'ils sont parfois "crépusculaires". Ce qui signifie qu'il doit être possible de les voir en soirée, juste avant la tombée de la nuit. D'ailleurs, une belle vidéo de castors a été réalisée non loin d'ici, sur le Giffre.

J'ai donc tenté ma chance, à plusieurs reprises, mais en vain. Enfin presque. Car si aucun castor n'a voulu se présenter, c'est un cincle plongeur qui est venu me rendre visite.

Là aussi, ce sont des photos "pas faciles" réalisées en toute fin de journée (dix minutes plus tard il faisait nuit), avec une ciel nuageux, donc très peu de lumière. Vitesses utilisées; entre 1/60 et 1/25 seconde. Sensibilité entre 4500 et 9000 ISO. J'ai cherché, et trouvé, un moyen de dé-bruité uniquement le fond de l'image, sans toucher l'oiseau (en fait, le plus souvent, j'ai aussi dé-bruité les parties marron et noir de l'oiseau). Le problème étant que lorsqu'on applique un traitement de dé-bruitage, on "lisse" l'image et on perd donc les détails. Sur le plumage d'un oiseau c'est embêtant. Et lorsqu'on accentue la netteté, on ajoute du bruit. Il faut donc jongler de manière subtile avec chaque paramètre afin d'obtenir le moins mauvais compromis.

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