Les Sabots de Vénus (Cypripedium Calceolus)

16 juin: date limite pour les sabots de Vénus: sur le site que je connais (grâce au Centre de la Nature Montagnarde de Sallanches), à 1300 m près de Manigod, la plupart étaient déjà fanés. Mais il en restait encore suffisamment pour réaliser quelques clichés.

Alors, là aussi, comme avec les grenouilles sur la neige: situation très contrastée: les sabots de Vénus poussent dans des milieux "semi-ouverts", ce qui signifie pour le photographe, 9 fois sur dix: ombre et soleil. J'ai donc essayé de composer au mieux mes images, avec le rayon de soleil sur la fleur et l'arrière plan dans l'ombre. Situation que j'ai accentuée en sous-exposant cette fois, à la prise de vue bien sûr: entre -1 et -1.6 IL. Donc non, je n'ai pas tendu un drap noir derrière les fleurs (même si c'est l'impression que ça peut donner).

Il y a deux ans j'avais réalisé des photos vraiment "classiques" ou "naturelles", disons "réalistes". Normal, je découvrais le site, c'était mes premières photos de Sabots de Vénus. Cette fois j'ai tenté de chercher et de donner à mes images une petite touche d'originalité, un effet un peu spécial. Avec cette sous exposition donc, mais aussi par exemple en photographiant un bouquet de fleurs à travers un trou dans le feuillage d'un arbuste (2ème photo) ce qui donne un effet de "cadre" ou bien "vu à travers un trou de serrure" qui, je l'avoue, peut être plus intéressant pour un animal craintif ou farouche (comme le tétras lyre) que pour une fleur !

Attention, aujourd'hui, il y a une suite:

En effet, c'était une balade en famille et j'étais accompagnée de mon "assistante-stagiaire-apprentie", et bien sûr, Endy Miss Truffe était avec nous, évidemment tenue en laisse, à tour de rôle par Véronique et moi, et nous avons veillé à ce qu'elle n'aille piétiner AUCUNE fleur.

Donc voici les clichés de Véronique, qui a eu bien du mérite car c'est aujourd'hui seulement que je viens de réaliser que sur le téléobjectif 50-500 mm qu'elle a utilisé, le stabilisateur n'était pas enclenché ! Et elle a tout fait à main levée, sans trépied. Du coup, il a été difficile et compliqué d'assurer la bonne stabilité de l'appareil.

De plus, pour éviter de trop lui compliquer les choses, je ne lui ai rien dit de la recherche du meilleur compromis entre ouverture / profondeur de champ / vitesse d'obturation. J'ai aussi passé sous silence la correction d'exposition et j'ai réglé la vitesse sur 1/800 seconde, ouverture au max (mais variant en fonction de la focale utilisée), et Véronique a simplement fait varier la focale et déplacé le collimateur autofocus selon ses envies.

Étant donné toutes ces circonstances, je trouve qu'elle s'en est tirée plutôt pas mal.

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