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L'Aventure

1972: Claude Lelouch filme la bande des 5: Jacques Brel, Charles Gérard,Charles Denner, Lino Ventura, et l'inimitable Aldo Maccione. Une scène inoubliable: la leçon de "la démarche chaloupée du dragueur" avec Aldo dans le rôle du professeur.

Mon aventure à moi, depuis 2019, c'est l'ultra-trail. Mon objectif 2023: franchir la ligne d'arrivée en mode "Aldo la classe" !
Quelle ligne ? Celle de la Grande Traversée du Queyras, 100 km, 6600 D+.

Pourquoi l'ultra-trail en montagne ?

Hé bien en tout premier lieu parce que j'ai toujours adoré courir. Depuis le cross du collège en passant par les "courses hors-stade" des années 90, avec un Marseille - Cassis et une victoire sur les 10 km du Chambon Feugerolles (en catégorie "populaire" c'est à dire non-licencié). Ne cherchez pas le Chambon Feugerolles dans Google map, c'est seulement là où je suis né.

Malgré tout, pendant de nombreuses années, j'ai "refusé" de me lancer dans cette activité qui consiste à courir en montagne, pensant que ça ne me plairait pas, ou que je risquais de me blesser en voulant courir trop vite.
Et puis, en 2019 je me suis dit que si je n'essayais pas au moins une fois, je le regretterais toute ma vie. J'ai donc tenté l'aventure. J'ai commencé par essuyer un gros échec sur le grand Tour des Fiz, juste au-dessus de chez moi: sous la pluie, j'ai empilé toutes les erreurs possibles si bien que je suis arrivé 4 minutes trop tard à la première barrière horaire à mi-course et j'ai dû rendre mon dossard.
J'ai ensuite enchaîné avec le trail du Petit St Bernard en octobre 2019 (mon meilleur souvenir), puis le trail de Serre Chevalier en septembre 2020 et enfin le trail du Grand St Bernard (X-traversée, 75 km) en juillet 2022.

L'ultra-trail, c'est toujours l'aventure, ce n'est jamais un plan sans accroc. Dès la préparation, bien avant le départ de la course, le parcours est toujours semé d'embuches: fatigue musculaire, les cheviles qui font des origamis ... Il faut sans cesse s'adapter, revoir ses plans, se ménager des phases de récupération afin d'assimiler les phases d'entraînement.

Et puis il y a le terrain: cette année 2023 fut un peu inhabituelle en Hte Savoie car l'hiver a été plutôt sec, ce qui permettait d'envisager de pouvoir monter en altitude en baskets relativement tôt en saison, mais le printemps fut très pluvieux (neigeux au-dessus de 2000 m), il a donc fallu se contenter de la moyenne montagne jusque début juin, ce qui a généré une certaine lassitude.

L'ultra c'est aussi un défi. Un défi physique certes, mais aussi un défi à la raison. Même si le nombre d'ultra-traileurs ne cesse de croître, il n'empêche que ces distances paraissent toujours complètement déraisonnables, pour ne pas dire "complètement débiles", pour les gens "normaux", mais pour les coureurs aussi. Quand la société tout entière recherche les petites satisfactions immédiates, le confort maximal et l'effort minimal, refuse les contraintes et les frustrations, il faut bien reconnaitre que se lancer dans l'ultra, c'est une démarche totalement inverse, complètement opposée. Sur le plan physique, mais aussi sur le plan mental: un ultra c'est une bataille contre le doute, omniprésent pedant la préparation et 90 % du temps de course, contre la logique qui vous dit que c'est une entreprise impossible, contre la raison qui vous traite de dingue, et aussi contre une partie de la  société qui vous regarde bizarrement, comme un masochiste, comme un extrêmiste, en tout cas comme un être totalement incompréhensible, inutile, et peut-être même potentiellement nuisible (c'est à dire coûteux pour la société) voire dangereux, allez savoir. L'ultra traileur d'aujourd'hui inspire sans doute autant d'incompréhension et de méfiance que le hippie baba cool yéyé aux cheveux longs des années soixante, SAUF dans le microcosme chamoniard et ses marchands du temple. Les babas cool étaient aimantés par Kathmandou, les ultra-traileurs font pélerinage à Chamonix.

En parlant de Chamonix, la Grand Messe du début de saison vient de s'y dérouler, avec le 90 km en ouverture le vendredi et le marathon le dimanche. Notre ami Robin courait le 90 km ... je suis allé faire des photos, sur la première moitié du parcours, avec deux boitiers, l'un avec le Sigma 56 mm f/1.4 (équivalent 84 mm) et l'autre avec le Fuji 14 mm f/2.8 (équivalent 21 mm):
1- Au niveau du refuge de Bellachat, altitude 2120 m. C'est au 8ème kilomètre, D+ = 1100 m. Le départ a été donné à 4h00 du matin. Le premier coureur pointe sa frontale peut après 5h00: il s'agit de Ludovic Colomb, d'après sa fiche ITRA (cote à 798), c'est un excellent "local" qui tente une montée "en feu d'artifice": il passera en tête au Brévent, 2ème à Plan Praz, 12ème au Buet, 19ème à Émosson, 31ème au col des Posettes avant de jeter l'éponge au Tour.

Tous les autres coureurs suivent, en groupes et évidemment toujours en file indienne. Très jolie ambiance avec toutes ces lampes frontales qui percent la nuit et les nuages plus bas dans la vallée. Mais les coureurs passent très vite, il fait encore nuit, je n'en reconnais aucun. Photo 5: Angels Llobera qui se classera 8ème féminine à Chamonix.

Je ne peux pas trop m'attarder car je dois ensuite redescendre à la voiture (sur le parking du parc Merlet), enfiler des vêtements secs, et filer au hameau du Buet pour assurer le ravitaillement de Robin. Et c'est au moment où je range mes appareils que j'entends "Salut Cyril". Le temps d'un bonjour, de lui dire de bien boire et de se protéger du vent ... il est déjà loin.

 

2- 300 m avant le ravitaillement du Buet, c'est au 28ème kilomètre, D+ = 1900 m. J'ai loupé le pack des premiers coureurs, je les ai regardé passer, bras ballants, totalement médusé. Je choisis de ne pas photographier tout le monde: je me concentre sur le top 5 féminin. Donc au Buet: 1: Marie Janod en 3h47 (9ème à l'arrivée), ... 2: Lucie Jamsin en 3h54 (conservera sa 2ème place à l'arrivée), ... 3: Jennifer Lemoine en 3h55, future vainqueure, au Buet elle est en excellente compagnie puisqu'elle est sur les talons de Christophe Le Saux, alias "Le jaguar", légende vivante de l'ultra trail mais hélas vieillissante: 51 ans, à Émosson il me glissera "c'est plus de notre âge". À Chamonix il sera tout de même 44ème au général et 1er de sa catégorie M3. ... 4: Ekaterina Mityeva en 3h55, elle sera toujours 4ème à Chamonix.

Au Buet en 4h32, Robin est plutôt bien, il est content car il a réussi a préserver ses quadriceps dans la descente redoutée de la Tête aux Vents.

 

3- À Émosson, au 43ème kilomètre, D+ = 3200 m.

Émosson c'est le "crux" comme on dit en escalade: on y monte par un sentier très raide, avec de très grosses marches et des rochers qui compliquent l'utilisation des bâtons, on traverse le barrage: 800 m de terrain plat et lisse où il faut courir, + 300 m de côte pour arriver au ravitaillement avant de se lancer dans la descente encore plus escarpée que la montée puisque le sentier serpente dans une falaise, certains passages sont sécurisés avec des câbles.
D'abord sur le barrage, passage du groupe des quatre à 9h27, après 5h27 de course: Louison Coiffet et Hugo Deck mènent la danse, suivis de Germain Grangier qui admire le paysage (tranquille Germain) et Dmitry Mityev. À l'arrivée, Germain aura 1'38 d'avance sur Louison, 11'53 sur Hugo et 27'10 sur Dmitry.

Ensuite je me positionne sur le bord du sentier, 100 m sous le barrage, et j'attends Robin.

10h16: passage de Lucie Jamsin, à cet instant elle mène la course féminine.
10h22: Jennifer Lemoine (1ère à Chamonix) suivie à 15 secondes par Ekaterina Mityeva.

10h24: il n'est pas sur les photos mais Christophe Le Saux passe à 10h24, jennifer lui a déjà pris 2 minutes.

10h25: passage de Marie Janod.

10h32: passage d'Ingrid Terrier, qui rendra son dossard au Tour.

10h35: passage de Mélanie Delasoie (Suisse), 7ème à Chamonix.

10h38: passage de Laura Van Vooren (Belgique), 3ème à Chamonix.

10h39: passage d'Émeline Oudet, 5ème à Chamonix.

10h51: passage de Manon Gras et son maquillage gothique, 12ème à Chamonix.

10h57: passage d'Élise Delannoy, "Chtie" et 1ère détentrice du record du monde féminin de dénivelé en 24h avec une marque à 16 572 m: 278 aller-retour sur le "terril 42" de Nœud les Mines, et accessoirement 7ème féminine de l'UTMB 2019. Aujourd'hui elle sera 10ème à Chamonix. Élise fait partie de ces quelques rares traileurs/traileuses qui arborent en permanence un large sourire, même en plein effort.

11h20: passage de Robin: il semble très concentré, mais dès qu'il entend mes encouragements, toc le sourire revient. J'avais bien anticipé les choses: sitôt la dernière photo faite, je lance l'appareil dans le sac, ferme le sac, mets le sac sur le dos et je lui emboîte le pas, avec 10-15 mètres de retard ... je me dis qu'en bourrinant bien je vais le rattraper et en sprintant sur le barrage je devrais pouvoir refaire d'autres photos ... mais l'écart n'a cessé de se creuser et je n'ai jamais réussi à le rattraper !

 

4- À Chamonix enfin: Arrivées de Laura Van Vooren et d'Ekaterina Mityeva. (J'ai loupé les deux premières). Et récupération de sandwich par Mister Robin, qui termine 191ème en 16h56, après un court "égarement" à Loriaz et une étape nauséeuse entre Le Chatelard et Le Tour.

Au chapitre des compétitions, impossible de ne pas évoquer les championnats du monde de trail qui se sont déroulés début juin à Innsbruck.
Des courses et des résultats fantastiques:

1- Trail court, course féminine: Médaille d'or pour Clémentine Geoffray ET pour l'équipe de France qui devance les Américaines et les Suédoises.

2- Trail court, course masculine: Médaille en chocolat pour Thibaut Baronian 4ème, et médaille de bronze pour l'équipe de France derrière les Grands Bretons et les Italiens.

3- Trail long, course féminine: Blandine L'Hirondel, championne du monde en titre 2022, est blessée et doit abandonner au 17ème kilomètre. Qu'à cela ne tienne: Marion Delespierre remporte la course et la médaille d'or, Manon Bohard grimpe sur la 3ème marche: médaille de bronze. Évidemment, l'équipe de France est championne du monde par équipe. Au total les DEUX équipes de France féminines sont médaillées d'or.

4- Trail long, course masculine: Je vous la fais courte: c'était une course de dingue: Le jeune Baptiste Chassagne, champion de France 2023, se sent des ailes et des jambes de feu, en deuxième position après quelques kilomètres de course, il vole littéralement au-dessus du sentier. Un peu avant la mi-course: hypoglycémie, jambes coupées, notre Baptiste s'effondre et perd une trentaine de places. Le "capitaine" expérimenté de cette jeune équipe, Nicolas Martin souffre du genou et se voit contraint à l'abandon, il rejoint la cabine des commentateurs et prend le micro jusqu'à la fin de la course. À ce moment là, cette course est un empilement de Bérézina, Azincourt et Waterloo. Mais Benjamin Roubiol, 23 ans, est en deuxième position. Dans la dernière bosse, il dépose l'italien qui menait la course et remporte la médaille d'or. L'autre Thibaut de l'équipe de France, Docteur Thibaut Garrivier (il est radiologue de métier) mange lui aussi du chocolat (4ème). Derrière lui les Américains réalisent un beau tir groupé: 5ème, 6ème et 7ème, prenant ainsi une belle option sur le titre par équipe. Mais Baptiste n'a pas abdiqué, il s'est refait la cerise et reprend des places, il termine 17ème ... médaille d'or pour l'équipe de France.

 

Deux anecdotes:

- À Chamonix, lors du marathon du Mt Blanc, qui (??) courait (en haletant très fort) derrière Rémi Bonnet (vainqueur et nouveau recordman) en tenant la caméra pour la retransmission en live ? Réponse: Notre champion du monde Benjamin Roubiol.

- Toujours à Chamonix, j'attends les coureurs du 90 km dans la rue Paccard, et je vois arriver un petit groupe de jeunes habillés "sport" et athlétiques ... mais ils n'ont pas la démarche de ceux qui viennent de finir le 90 km ! Au milieu d'eux, un grand blond, sourire permanent, on dirait qu'il planne, et même assez haut, il marche sur les nuages. Monsieur Baptiste ! Nos regards se croisent, j'esquisse un petit geste pour "dessiner" une médaille autour du cou, il s'arrête, me serre la paluche, un bravo, deux mots échangés ... j'ai rajeuni de 30 ans !   

 

Je vous invite vivement à lire cet excellent article du magazine Esprit Trail, et notamment le récit d'Audrey Tanguy sur le trail long. Et pour vous mettre dans l'ambiance du trail long, je vous recommande cette vidéo de Mathieu Delpeuch qui est lui même traileur élite, ancien vainqueur du 90 km du Mt Blanc:

Encore une troisième performance phénoménale réalisée le 24 juin aux US, sur la Western States: Courtney Dauwalter a pulvérisé le record féminin de l'épreuve, en l'améliorant de 1h18 !! Elle se classe 6ème au scratch (hommes et femmes mélangés). D'après cet article à lire absolument, son chrono 2023 "est par ailleurs plus rapide que 2 des 7 derniers temps gagnants chez les hommes".

Il commence à se murmurer "dans le milieu" qu'il serait bien possible qu'un jour Courtney gagne un ultra majeur au scratch. Pour elle, tout semble possible, peut-être même probable ??

En résumé donc, pourquoi l'ultra trail en montagne ??
Hé bien parce que chaque course est une histoire, avec un début, un milieu, une fin, des rebondissements, parce qu'au moment du départ personne ne sait si ce sera un drame ou une comédie, le plus souvent c'est une comédie dramatique. Le trail, ça met des étoiles dans les yeux, les histoires de trail sont les nouveaux contes pour enfants. Et donc je vais en courir un. Ce sera samedi, dans le Queyras, 100 km entre Abriès et Guillestre. Je devrais plutôt écrire: je vais tenter d'en courir un, d'en venir à bout, d'atteindre la ligne d'arrivée. Car malgré tous les efforts fournis depuis le début de l'année, rien ne garantit que je vais réussir. J'espère simplement parvenir à surmonter la fatigue, les coups de mou, les baisses de moral, les éventuels troubles digestifs toujours possibles, j'espère que je n'aurai pas d'ampoules aux pieds (je n'en ai jamais eu jusqu'à présent).

Petit retour sur ma préparation:

En termes de sensations d'abord: j'ai beaucoup mieux et plus travaillé que l'an dernier. Je me suis aussi reposé d'avantage, la récupération a été bien meilleure, en grande partie grâce à mon kiné / ostéo Johann B., un grand merci à toi. Et en partie aussi du fait que j'ai beaucoup varié les "allures", j'ai notamment ajouté des sorties en "pure rando" (marche uniquement) avec le matériel photo. J'ai peut-être aussi amélioré mon alimentation en avalant plus de protéines. Une plus grande sérénité au boulot joue aussi un rôle non négligeable, je remercie TOUS mes collègues, si je franchis cette ligne d'arrivée, ce sera en partie grâce à vous, vous aurez apporté votre pierre à l'édifice. Et puis, évidemment, sans Véronique, tout serait beaucoup plus difficile: Véronique c'est ma moitié, si elle s'écarte je tombe. Elle a vécu la préparation, elle sera sur le terrain aussi pendant la course, comme l'an dernier à Lourtier, elle sera là pour me dire "Tu veux abandonner ? Pourquoi ? Tu es blessé ?? NON ?? Alors le chemin c'est est par là !!"


En terme de chiffres maintenant:

Sur les mois de mars, avril, mai et juin 2022, j'avais parcouru 670 km et grimpé (et descendu) 40 500 m de dénivelée.

Sur la même période de 2023: 795 km pour 44 500 m de D+ / D-

Cette année j'ai participé au "maratrail" de la Combloranne: 7h37 d'efforts pour 42 km et 2800 D+. Impossible pour moi de réaliser une telle séance sans la carotte du dossard. Si je n'avais pas couru à Combloux, j'aurais fait un gros "week-end choc": 65 km sur deux jours qui aurait peut-être été plus bénéfique: j'aurais eu moins de fatigue musculaire et nerveuse, j'aurais peut-être évité de plier mes deux chevilles le 17/06 aux Contamines et j'aurais peut-être aussi évité cette petite pubalgie qui m'a empêché de finir mes deux dernières séances ... ou pas !

Bref, la période d'affûtage se termine, je suis à J-3, maintenant il va falloir faire avec les jambes et le moteur tels qu'ils seront samedi.

Encore quelques chiffres (Strava est une mine de statistiques):

En 2022, à la veille de la  X-traversée de Verbier, j'avais, selon Strava: condition physique = 59 ; fatigue = 34 ; forme = 25

En 2023, à la veille de la Traversée du Queyras, j'aurai, selon Strava: condition physique = 57 ; fatigue = 13 ; forme = 43.

Donc en théorie, je suis en bien meilleure forme que l'an dernier. Je prévois une toute petite balade demain jeudi, qui ne devrait pas changer grand chose. 

Pour celles et ceux qui seraient curieux de suivre mon aventure tout au long de ces 100 km (pendant la nuit pour les insomniaques ??), théoriquement il sera possible de voir mes points de passage sur le site "Sportips". Attention toutefois: l'estimation donnée par ce site pour mon temps de course et mes temps de passage, est totalement délirante: 15h51 (il y a quelques jours c'était 12h soit une heure de moins que le temps du vainqueur de l'an dernier). En réalité je serai très heureux si je parviens à boucler le parcours en moins de 24 heures.
Autre solution: donnez moi votre n° de téléphone, un sms vous sera envoyé au départ (à 6h00 du matin) qui vous permettra de suivre ma trace (actualisée toutes les 15 ou 20 minutes environ) sur "Openrunner", une application qui semble un peu plus sérieuse que Sportips (je fais le test demain avec Véronique).

En attendant, voici un petit diaporama des photos prises pendant cette période de préparation à l'ultra trail:

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